Olivier Martial

Olivier Martial aime les soirs d’été, le vin de Bourgogne et la Toscane. Il aime aussi regarder l’eau tourbillonner. C’est chouette les courants marins ! Mais après avoir contribué à la pollution terrestre en dessinant de grandes tours métalliques fumantes au milieu des océans, il a trouvé plus rigolo de dire des mots qui n’étaient pas les siens et a refait son cartable.

A l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Paris (E.S.A.D.), il s’est beaucoup amusé avec des gens sérieux et drôles comme Jean-Claude Cotillard, Pierre Cassignard et Christophe Patty…Il a appris entre autre qu’il était mieux de dire les mots des autres dans l’ordre.

Les mots de gens morts comme Molière dans Les fourberies de Scapin et Le bourgeois gentilhomme, Corneille dans Horace et Le Cid, Racine dans Andromaque, Théophile De Viau dans Les amours tragiques de Pyrame et Thisbée. Ou ceux de gens morts aussi mais il y a moins longtemps comme Pirandello dans Je rêve mais peut-être pas et Strindberg dans Créanciers. Et parfois il rencontre les mots de gens pas encore morts, des vivants, comme Steven Berkoff avec Kvetch, Christophe Pellet avec Le garçon Girafe , Erri De Luca avec Au nom de la mère, Frédéric Mauvignier avec Calibre 38 Dernière Didascalie, Olivier Sourisse dans Stavanger (NB : Ce texte n’étant pas quotidiennement actualisé, il est possible que certains auteurs soient à placer dans la précédente catégorie.)

Les mots, il aime aussi les entendre sortir de la bouche des autres. Alors il s’amuse à partager ce qu’il sait et surtout ce qu’il ne sait pas avec des enfants ou des grands enfants, que l’on appelle parfois adultes, et à créer ensemble des moments avec de la vie et de la joie. Parfois cela fait même des spectacles.

On le voit aussi sur les écrans de tailles diverses jouer un dirigeant de secte avec René Manzor, un mari qui n’a pas mis sa femme dans le congélateur avec Jean-Marc Thérin ou un guide de haute-montagne dépourvu de sens d’orientation avec Vincent Orst.

Ses desserts préférés sont au chocolat.